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CAMPAGNE DE SENSIBILISATION SUR LES 16 JOURS D’ACTIVISME CONTRE LES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE

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WANEP-Bénin célèbre la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence à l’égard des Femmes

Le Réseau Ouest Africain pour l’édification de la Paix, WANEP-Bénin avec l’appui financier de la coopération allemande à travers la GIZ, bureau de Cotonou, a organisé une émission en plein air ce mercredi 25 novembre 2015 à 16 heures au stade de l’amitié de kouhounou de Cotonou. Avec pour thème « Ces violences basées sur le genre au Bénin », cette émission a été initiée dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence à l’égard des Femmes.

Organisée par WANEP-Bénin, à travers le programme ‘’Femmes dans l’édification de la paix’’, cette activité a pour objectif de sensibiliser les populations béninoises  sur les différentes sortes de violences auxquelles sont assujetties les femmes et les filles au Bénin. Elle a été initiée dans le cadre de la Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence à l’égard des Femmes ; une journée qui marque le début des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre initiée par le Centre international pour le leadership des femmes etqui est à sa 24ème édition.  Pour un débat bien enrichi et fructueux, des spécialistes de la question ont été invité. Il s’agit des personnes ressources telles que Fernande ADEKOU, Responsable du Centre de Promotion Sociale Place Lénine, Sylvie EHAKO ADOHINZIN, coordonnatrice  du service de prise en charge et autres des victimes de violences basées sur le genre à WILDAF Bénin,Prosper A. SILEMEHOU, Assistant de coordination de projet « Lutte contre les violences Basées sur le Genre et amélioration des conditions de vie des survivantes à l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, Marie-Gisèle ZINKPE, Directrice de la Protection Judiciaire de l’Enfance et de la Jeunesse, Komlan Vidéhouénou AGOSSOU, Médecin Gynécologue en service au CNHU à Cotonou, Assure la prise en charge des victimes de VBG, Antoinette Fakamè DADJO, Présidente, membre de Rifonga Bénin. Ces derniers se sont prononcer sur les différentes notions afférentes à la violence faite aux femmes et filles du monde, notamment celles du Bénin : les formes les plus répandues et les plus inimaginables de violence, manifestations, conséquences ; les procédures de prise en charge sanitaire ; les procédures de prise en charge juridique ; etc.Soulignons que l’opportunité a été donné aux public qui, a non seulement qualifié l’initiative d’originale mais a également exprimé quelques inquiétudes relatives aux conséquences de poursuite judiciaire dans la famille.

En résumé, il est à retenir de cette émission que les violences faites aux femmes laissent des séquelles  aussi bien physiques, psychologiques que sanitaires chez les femmes violentées. Ce qui agit inévitablement sur son développement ; par conséquent sur le développement de la nation. Il faut donc décourager les auteurs de cet acte ignoble en les dénonçant auprès des personnes indiquées pour qu’ils subissent à leur tour les sanctions prévues par la loi ; a conclu l’animateur qui n’a pas manqué de dire toute sa gratitude à WANEP-Bénin et à son partenaire financier, la GIZ.

Tisser des relations pour la paix

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